Parc marin de
Wakatobi
Il y a quelques années, L’Indonésie
a décidé que Wakatobi deviendrait
un parc marin national. Les quatre îles principales sont Wangi-wangi, Kaledupa, Tomia et Binongko. Ces petites îles bordées de récifs renferment de véritables merveilles. Les amoureux des fonds sous-marins peuvent y découvrir de multiples espèces aux couleurs chatoyantes. |
La faune marine La faune et la flore de ces îles sont particulièrement riches. Le versant récifal de Kaledupa est peuplé d’un nombre impressionnant d’anémones de mer et de superbes poissons clowns qui vivent en symbiose. Mais, on peut également croiser des espèces de tailles importantes comme le Napoléon géant de près de 2 m de long. Avec un peu de patience, vous pouvez admirer des orques ou des requins baleine. Le requin corail est un des habitant permanent de ces eaux. Il ne menace en rien la sécurité des plongeurs. Pour ce nourrir, ce requin fait le mort ; les petits poissons
des récifs, trompés par sa ruse, ne lui échappent
pas. Zoom sur un requin corail. By Richard Ling Avec ses 2 m de long, il se glisse sans problème entre
les fentes et les crevasses du récif. Il peut rester
tout à fait immobile, posé sur le fond. La tortue verte et la tortue à écailles se
rencontrent souvent dans ses eaux. La tortue verte qui est
une tortue marine doit son nom à la teinte verdâtre
de sa graisse et non à la couleur de ses écailles. La tortue à écailles est plus petite que la tortue verte bien qu’en vieillissant, elle lui ressemble beaucoup. On la surnomme également tortue imbriquée. Ce nom lui vient des écailles de la dossière qui sont imbriquées les unes sous les autres, comme les ardoises d’un toit. Tortue à écailles. By Olivier Cochard-Labbé . (CC BY-SA 3.0) Bien que la raie manta soit un poisson des grands fonds,
on peut la croiser près des sites de plongée,
non loin du rivage. Raie manta . By Jon Hanson Malgré sa taille énorme et sa bouche démesurée,
le « diable de mer », son surnom, se nourrit de
petits organismes marins. On prétend que ce sont « ses cornes »
qui encadrent sa bouche, qui lui on valut son surnom. En fait,
de nombreuses légendes courent à son sujet. Si un tel accident s’est déjà produit,
c’est vraiment le fait du hasard car la raie manta est
totalement inoffensive. Une autre créature également appelée « diable des mers » mais beaucoup plus petite peut, elle, par contre provoquer de douloureuses blessures avec son aiguillon venimeux. De même, il faut se méfier des poissons de la
famille des Scorpénidés comme la rascasse, également
appelée scorpion de mer. C’est un poisson redoutable
au corps couvert d’épines et de lambeaux de peau.
Ses aiguillons venimeux sont très dangereux. Le venin
est aussi toxique que celui de la vipère. Mais, il
n’est pas mortel. Rascasse . © Emme Interactive Dans les eaux indonésiennes, si vous êtes en bateau, vous pouvez observer le dauphin commun ou le dauphin tacheté. Mais, parmi les mammifères marins, c’est le
dugong que l’on rencontre près des îles
de Tukang Besi. Dugong dugon. © dinosoria.com Traqué par les pêcheurs, le dugong est une proie
facile et vulnérable. Il a failli être exterminé.
Aujourd’hui, il est menacé par la pollution et
les filets dans lesquels il périt noyé. La faune terrestre Les associations écologiques s’occupent également
de la protection de la faune terrestre et des oiseaux. Guêpier de Célèbes . © Karen Lockd Plus de 150 espèces ont déjà été recensées. Parmi les mammifères, citons également deux espèces très rares et uniques de Sulawesi : le tarsier et l’anoa. L’anoa de Célèbes fait partie des plus petits bovins du monde avec moins de un mètre au garrot. Le tarsier est un singe primitif, descendant direct des prosimiens.
Il ne pèse pas plus de 130 grammes. Avec ses 12 cm,
il bondit de branche en branche en faisant des bonds de plus
de 2 mètres. Tarsier . © dinosoria.com Au crépuscule, il part à la recherche de criquets,
de lézards, d’oiseaux ou même de serpents. Renseignements pratiques Le climat de ces îles est chaud et humide. Les précipitations
sont faibles, surtout de décembre à mars. Vous pourrez y pratiquer la plongée autonome ou en
apnée. Les passionnés d’ornithologie seront
aux anges à Buton. L’hébergement est possible dans des « éco-lodges » ou hébergement chez l’habitant. V.Battaglia (01.2005) Bali. Réserve de Bali Barat . L'île de Komodo Références Sanctuaires sauvages, Editions Artemis 2002 |