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Espionnage et contrôle de la population

Le XXe siècle a été l’ère de la grande avancée industrielle. Le premier pas sur la Lune et les prémices de l’exploration de Mars pouvaient nous faire penser que le XXIe siècle serait l’âge d’or de la conquête spatiale.
Or, on peut se demander si ce siècle ne sera pas plutôt celui du contrôle de la population civile. Puces électroniques et gadgets technologiques peuvent faire sourire.

Cependant, il semblerait que la science-fiction soit à nos portes, pour ne pas dire dans nos foyers.
A travers quelques exemples récents présentés dans ce dossier, l’espionnage privé est de toute évidence un objectif bien réel.
Sous couvert de sécurité ou de santé publique, gouvernements et entreprises multiplient les expériences qui leur assureront à moyen terme un contrôle total et mettra en danger la notion de liberté individuelle.

 

Quand les imprimantes laser se transforment en banque de données

Les utilisateurs d'imprimantes laser sont-ils espionnés ?

Un code secret invisible à l'œil nu serait implémenté à chaque impression de document pour pister les contrefacteurs, selon l'Electronic Frontier Foundation.

L’EFF a révélé il y a quelques semaines que, à la demande du gouvernement américain et notamment des services secrets, les constructeurs d'imprimantes laser implémentent un système de code secret qui apparaît sur tous les documents émis.

Les services secrets américains ont admis que les informations de pistage font partie d'un accord passé avec une sélection de constructeurs d'imprimantes laser, en apparence pour identifier les contrefacteurs.

Cependant, la nature des informations privées encodées dans chaque document n'était pas connue jusqu'ici.
Selon l'EFF, Brother, Canon, Dell, HP Epson, Lexmark, Ricoh, Kyocera, Xerox ainsi que tous les grands noms sont concernés.

Ce code, invisible à l'œil nu, est généré à l'aide de minuscules points jaunes (moins d'un millimètre de diamètre) lisibles sous une lumière bleue, qu'une équipe de chercheurs de l'EFF est parvenue à décoder. Selon Seth David Schœn, le responsable de l'équipe technique, le code, qui se répète sur chaque page, renferme la date et l'heure d'impression ainsi que le numéro de série de l'imprimante.

Bien que cette pratique soit destinée à arrêter les contrefacteurs, l'EFF s'y oppose car elle craint notamment l'utilisation de ces codes pour pister des mouvements politiques.

"Cela montre comment le gouvernement et les industriels passent des accords dans l'ombre pour affaiblir notre vie privée en compromettant tous les jours les équipements comme des imprimantes laser", proteste l'EFF. "La question qui se pose désormais est : quels autres accords ont été ou sont en train d'être passés pour s'assurer que notre technologie garde un œil sur nous ?"

Article original sur http://www.vnunet.fr

« Granite Shadow » : le nouveau programme militaire du Pentagone

Le journaliste William Arkin, chroniqueur militaire réputé du Washington Post, a récemment révélé l’existence d’un nouveau programme classifié du Pentagone, mystérieusement intitulé « Granite Shadow » (ombre de granit).

« Un porte parole de l’état-major interarmes (JFHQ-NCR) m’a confirmé l’existence du Granite Shadow et que ce nom était le terme déclassifié pour un plan tenu secret ».

Selon William Arkin, ce programme militaire s’inspirerait du Complan 400, établi après les attentats du 11 septembre, et généraliserait des opérations militaires sur le sol américain sans le moindre contrôle civil, sous couvert de la lutte contre la prolifération des armes de destruction massive.
Granite Shadow favoriserait l’émergence d’opérations militaires intérieures, incluant la récolte d’informations et la surveillance civile, et établirait de nouvelles règles concernant l’usage d’armes létales et expérimentales. Le contrôle de zones à risques serait désormais militaire et fédéral, ce qui est à la limite de l’illégalité.

Reconnu pour ses analyses et ses anticipations, l’actuel chroniqueur du Washington Post avait révélé plusieurs semaines à l’avance la manière dont les États-Unis avaient planifié économiquement et militairement l’invasion de l’Irak.

Article original sur http://www.voltairenet.org

Micro-puce d'identification pour chaque citoyen

L'ancien secrétaire de la santé du Président Bush, Tommy Thompson met la touche finale à un plan qui pourrait avoir comme conséquence que les citoyens des USA aient une micro-puce d'identification par radiofréquence (RFID) insérée sous leur peau, a appris The Business.

Les capsules RFID seraient liées à une base de données informatisée créée par le département de la santé afin de stocker et de contrôler les registres de santé de la nation. Cela pourrait être le précurseur d'un projet semblable au Royaume-Uni.

Le budget du président pour 2006 continue à soutenir l'utilisation de la technologie concernant l'information de santé en augmentant le financement à 125 M $ pour les projets pilotes.

Thompson, qui est à présent un directeur d'Applied Digital Solutions, la compagnie qui fabrique les micro-puces, a l'intention de publier la proposition dans les 40 prochains jours; d'ici là, il projette de se faire insérer une VeriChip dans son bras. Thompson croit que les capsules pourraient aider à sauver des milliers de vies chaque année.

Le porte-parole de VeriChip, John Procter, dit qu'environ 98 000 personnes meurent "inutilement" chaque année aux USA après avoir reçu un traitement inadéquat parce que leurs antécédents médicaux n'étaient pas disponibles.

"Il y a une vaste gamme de personnes qui pourrait tirer bénéfice d'avoir une puce RFID insérée sous la peau en tant qu'assurance contre un accident.

Les gens qui sont allergiques à certains médicaments comme la pénicilline, ceux qui possèdent des pacemakers, ceux qui ont des problèmes cardiaques, seraient plus en sécurité via un processus qui coûte autour des $200 par personne.

En fait, chacun pourrait retirer un bénéfice de ce processus."

La compagnie a l'intention de faire pression sur les autorités britanniques de la santé pour implanter ces puces.

Plusieurs associations aux USA craignent que le besoin de sécurité accrue suite aux attaques terroristes puisse agir en tant que catalyseur pour un usage plus répandu de la VeriChip.

Effectivement, cette puce de « santé » pourrait fournir bien d’autres informations. Chaque individu se retrouverait « pucé » mais surtout « pisté ».

Article original sur http://www.pcinpact.com

V.Battaglia (26.10.2005)

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